Saison 2017/2018

En étant réaliste, notre dernière place était 12° (et même 14° sur la phase retour).

J'ai enfin pu voir une partie du match du Lou... Quand je pense qu'on se sépare de Palisson et qu'on ne lui a jamais fait confiance... Premier match du Lou, quel match de Palisson !

1ère journée du top 14 :
Montpellier reçoit Agen
2ème journée
Montpellier reçoit Oyonnax
MDR !!

Plus dure sera la chute...

Pourquoi ne puis je m'empêcher d'être triste aujourd'hui? Certes, l'équipe de mon club de coeur a perdu, à cause d'elle même plus que par la vertu d'un adversaire irrésistible... Non. C'est la coïncidence de deux résultats, ceux du PSG et du Métro. Des scores écrasants, en faveur de deux équipes dont la vertu principale réside dans les portefeuilles sans fond de leurs propriétaires, au désavantage de deux équipes dont le mérite essentiel est dans leur capacité de former des jeunes. Mais leurs sponsors/propriétaires, par le choix des joueurs, par celui des entraîneurs, par leur refus de la surenchère financière au moment du marché aux bestiaux (pardon, du mercato), par leur choix d'une identité régionale forte ne peuvent plus rivaliser avec les multinationales à prétexte sportif.
Dans les semaines qui suivront, nous allons voir ces deux épouvantails nationaux se dégonfler comme des baudruches face à des rivaux européens encore mieux armés qu'eux. Quel intérêt, soyons sérieux, d'un championnat national dont l'unique objet est de faire croire à l'égalité des chances "sportives" entre les très gros et les très pauvres? On m'objectera La Rochelle, Agen, Castres, Amiens, Dijon, Metz, etc... Qui va nous faire croire que David va battre régulièrement Goliath? Non. Juste assez souvent pour faire croire à un faux suspense.
Il serait moins hypocrite et plus intéressant de laisser tous les gros crocodiles de ce poids dans le même marigot européen, fermé aux outsiders, comme les grands championnats états uniens de sports collectifs. Et puis, au niveau national, des compétitions dans lesquelles les plafonds financiers sont strictement contrôlés et la formation placée au centre de la vie du club.
Ceci est et demeurera un (beau?) rêve tant que des présidents-grenouille voudront se faire présidents-boeufs et seront prêts à tout pour "valoriser" leur image. Les ressources à mettre en oeuvre sont qualitativement et quantitativement très différentes (de l'implication des bénévoles à l'entretien d'un réseau international de recrutement). L'hypocrisie actuelle de neuf clubs sur dix, c'est de vouloir jouer sur les deux tableaux.

Les supporters et dirigeants du Stade doivent maintenant choisir entre les deux modèles de développement. Le rugby à XV, par son caractère de sport régional (par opposition à l'universalité du foot) et par son absence, dans notre pays, des vraiment grosses métropoles (deux clubs vivotant à Paris contre six en activité à Londres...) pose des défis particuliers. La ligue européenne fermée va finir par s'imposer à cause du poids des nations celtes et de l'Italie, le T6N changer de formule. Les dirigeants et le le peuple stadistes vont être confrontés à l'alternative: ligue européenne sans aucune barrière financière ou championnat national semi-professionnel. Espérons que le choix sera plus inspiré que celui qui a conduit les municipalités toulousaines à mépriser le TGV jusqu'à ce qu'il soit trop tard ...