Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
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Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
La première saison post-Novès est terminée.
Jean Bouilhou est de retour au Wallon pour renforcer le staff cette saison
Jean Bouilhou est de retour au Wallon pour renforcer le staff cette saison
CapitoleXV- Messages : 280
Date d'inscription : 22/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/23/2371352-la-formation-notre-priorite.html
brennan sera pilier droit
brennan sera pilier droit
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
En tout cas c'est remarquable de voir le nombre de jeunes joueurs évoluant déjà au Stade.
De nombreux joueurs ont eu leur chance cette année et certains d'entre eux ont donné pleine et entière satisfaction.
Il serait trop long de les citer tous...
De nombreux joueurs ont eu leur chance cette année et certains d'entre eux ont donné pleine et entière satisfaction.
Il serait trop long de les citer tous...
Mimi ouistiti- Messages : 364
Date d'inscription : 22/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
jean bouilhou a vraiment signé pour integrer le staff? car il n'apparait pas sur le site du stade. c'est sûr son arrivée?
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
clemuche a écrit:jean bouilhou a vraiment signé pour integrer le staff? car il n'apparait pas sur le site du stade. c'est sûr son arrivée?
Il vient en tant que consultant de la touche et ne fait donc pas vraiment partie intégrante du staff de Toulouse.
MisterStade- Messages : 12
Date d'inscription : 12/07/2016
Localisation : Dans le monde de l'Ovalie
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
ok misterstade, merci de la reponse.
sinon pelous, futur président?
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-rene-bouscatel-pelous-ma-repondu-etre-interesse-par-la-presidence-de-toulouse_sto5688818/story.shtml
sinon pelous, futur président?
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-rene-bouscatel-pelous-ma-repondu-etre-interesse-par-la-presidence-de-toulouse_sto5688818/story.shtml
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Il me semble qu'il y a encore peu de temps, il se déclarait non intéressé, se sentant plus proche du terrain que des bureaux.
Dans tous les cas, c'est loin d'être fait, le conseil de surveillance ne l'entendant pas de cette oreille.
Dans tous les cas, c'est loin d'être fait, le conseil de surveillance ne l'entendant pas de cette oreille.
JMD- Messages : 907
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 62
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Quelqu'un a-t-il lu l'entrevue avec Fabien Pelous sur l'Equipe Premium? J'ai l'impression qu'il y a des choses intéressantes...
bzh31- Messages : 2159
Date d'inscription : 23/06/2016
Age : 84
Localisation : Toulouse+Bzh
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2015-2016/top-14-toulouse-a-l-heure-de-la-rentree_sto5691478/story.shtml
jean bouilhou prochainement dans le staff.
jean bouilhou prochainement dans le staff.
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
http://www.stadetoulousain.fr/actu/6929/saison-2016-2017-interview-dugo-mola
Les 8 : galan, gray, axtens et faasalele
Retour au final d'edwin en deuxième ligne mais en gros faut qu'il s'en donne les moyens...
Les 8 : galan, gray, axtens et faasalele
Retour au final d'edwin en deuxième ligne mais en gros faut qu'il s'en donne les moyens...
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
On a envie que ça commence!
Mimi ouistiti- Messages : 364
Date d'inscription : 22/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
http://www.ladepeche.fr/article/2016/07/27/2391773-stade-les-verites-de-rene-bouscatel.html
j'ai pas tout saisi ce passage :
les quates entraineurs spécialisés, c'est en plus des adjoints ou à la place ?
mouvement : elisalde
défense : broncan
jeu au sol : servat
jeu aérien : bouilhou?
j'ai pas tout saisi ce passage :
Depuis le départ de Guy Novès, des changements ont été opérés dans le fonctionnement du staff…
Oui. Il n'y aura plus deux entraîneurs adjoints mais quatre entraîneurs spécialisés : jeu en mouvement, défense, jeu au sol et jeu aérien. Le management de Guy Novès était conçu sous forme de râteau, tout le monde était sous sa responsabilité. Nous avons souhaité placer un responsable dans chaque secteur. Ainsi Philippe Izard sera le médecin responsable de la performance sur le plan médical, Robert Froissart de la préparation physique etc.
les quates entraineurs spécialisés, c'est en plus des adjoints ou à la place ?
mouvement : elisalde
défense : broncan
jeu au sol : servat
jeu aérien : bouilhou?
clemuche- Messages : 303
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 42
Localisation : plaisance du touch
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
C'est aussi comme ça que j'ai compris ce passage. L'étonnant est auquel cas qu'Elissalde & Servat acceptent de voir leurs prérogatives rognées.
JMD- Messages : 907
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 62
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
En définitive, à la place du râteau on a droit à une fourche. 4 branches sous Mola.
Mimi ouistiti- Messages : 364
Date d'inscription : 22/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
"Ainsi Philippe Izard sera le médecin responsable de la performance sur le plan médical, Robert Froissart de la préparation physique "
Le préparateur ne sera plus chapeauté par le médecin ?
Gaffe aux tandons des biceps ....
Le préparateur ne sera plus chapeauté par le médecin ?
Gaffe aux tandons des biceps ....
oscarbp- Messages : 1
Date d'inscription : 13/07/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
W. SERVAT dans LA DEPECHE:
L'entraîneur des avants du Stade Toulousain voue une vraie passion pour la boxe qu'il pratique en loisir et dont il est un spectateur assidu et attentif. Confidences.
Ceux qui fréquentent les réunions de boxe de l'agglomération toulousaine ont sans doute remarqué sa présence. William Servat, entraîneur des avants du Stade Toulousain, est un spectateur fidèle des galas de boxe. Mais pas seulement. L'ex-international enfile également les gants pour son plaisir. Nous l'avons croisé récemment dans la salle du Boxing Club de Blagnac où il s'est offert une séance d'entraînement sous la houlette de Mohamed Bennama, le technicien du BCB, avant de passer les gants avec quelques pros du club blagnacais. Impressions à la descente du ring.
William, comment vous est venue cette passion pour la boxe ?
J'ai découvert ce sport un peu par hasard. Je cherchais une activité sportive pour me maintenir en forme et que je puisse pratiquer en commun avec mon épouse. Nous avons essayé la boxe loisir. J'ai tout de suite accroché. La boxe, c'est un sport passionnant et prenant.
Vous pratiquez donc régulièrement ?
Oui, depuis deux ans, je suis au TOAC où je m'entraîne sous la direction de Stéphane Bosc. D'ailleurs, ce dernier vient tous les mercredis faire des séances de boxe pour les joueurs du Stade. C'est un atelier facultatif mais ceux qui y participent apprécient.
Vous avez aussi des joueurs qui pratiquent régulièrement la boxe comme Médard et Madaule qui vont s'entraîner à Blagnac.
Je sais. Outre le travail cardio indéniable, la boxe amène de la confiance, limite l'appréhension au contact.
C'est un bon complément pour le rugby ?
Je le crois. Par exemple, le travail de la vitesse de bras est parfait pour tout ce qui concerne les phases où il faut contester, arracher un ballon, retenir un mec qui passe. Et puis si le rugby est un sport de combat, la boxe en est un autre et se retrouver sur un ring, c'est autre chose, d'autres sensations.
Justement, vous avez choisi de monter sur le ring et de vous mesurer à des boxeurs confirmés de Blagnac.
En effet, juste pour le plaisir de retrouver l'adrénaline du combat. Mais c'est très différent du rugby. Il y a là une notion de duel et de combat totalement à part. Sur les rings, les sensations sont particulières. J'ai eu la chance à Blagnac de mettre les gants avec Thierry Herrada (ancien champion de France des poids légers) et Jonathan Cotteret (mi-lourds). C'est top mais un gars comme Cotteret, heureusement qu'il est à 20 %, ça va qu'il est gentil ! (rires)
Vous avez également eu droit aux conseils de Mohamed Bennama.
Ce fut un grand plaisir pour moi de rencontrer Mohamed Bennama sur ses terres. Lui, c'est une légende de la boxe, un entraîneur très réputé et je suis ravi d'avoir pu bénéficier de ses conseils lors d'une séance.
On imagine que vous serez présent le 22 juin prochain pour le gala du BC Blagnac.
Bien sûr, j'encouragerai les boxeurs blagnacais et notamment le jeune Sirak Hakobyan qui a un beau défi à relever ce soir-là (1).
(1) Il va tenter de décrocher la ceinture WBA Méditerranée des welters face à Romain Nemery.
L'entraîneur des avants du Stade Toulousain voue une vraie passion pour la boxe qu'il pratique en loisir et dont il est un spectateur assidu et attentif. Confidences.
Ceux qui fréquentent les réunions de boxe de l'agglomération toulousaine ont sans doute remarqué sa présence. William Servat, entraîneur des avants du Stade Toulousain, est un spectateur fidèle des galas de boxe. Mais pas seulement. L'ex-international enfile également les gants pour son plaisir. Nous l'avons croisé récemment dans la salle du Boxing Club de Blagnac où il s'est offert une séance d'entraînement sous la houlette de Mohamed Bennama, le technicien du BCB, avant de passer les gants avec quelques pros du club blagnacais. Impressions à la descente du ring.
William, comment vous est venue cette passion pour la boxe ?
J'ai découvert ce sport un peu par hasard. Je cherchais une activité sportive pour me maintenir en forme et que je puisse pratiquer en commun avec mon épouse. Nous avons essayé la boxe loisir. J'ai tout de suite accroché. La boxe, c'est un sport passionnant et prenant.
Vous pratiquez donc régulièrement ?
Oui, depuis deux ans, je suis au TOAC où je m'entraîne sous la direction de Stéphane Bosc. D'ailleurs, ce dernier vient tous les mercredis faire des séances de boxe pour les joueurs du Stade. C'est un atelier facultatif mais ceux qui y participent apprécient.
Vous avez aussi des joueurs qui pratiquent régulièrement la boxe comme Médard et Madaule qui vont s'entraîner à Blagnac.
Je sais. Outre le travail cardio indéniable, la boxe amène de la confiance, limite l'appréhension au contact.
C'est un bon complément pour le rugby ?
Je le crois. Par exemple, le travail de la vitesse de bras est parfait pour tout ce qui concerne les phases où il faut contester, arracher un ballon, retenir un mec qui passe. Et puis si le rugby est un sport de combat, la boxe en est un autre et se retrouver sur un ring, c'est autre chose, d'autres sensations.
Justement, vous avez choisi de monter sur le ring et de vous mesurer à des boxeurs confirmés de Blagnac.
En effet, juste pour le plaisir de retrouver l'adrénaline du combat. Mais c'est très différent du rugby. Il y a là une notion de duel et de combat totalement à part. Sur les rings, les sensations sont particulières. J'ai eu la chance à Blagnac de mettre les gants avec Thierry Herrada (ancien champion de France des poids légers) et Jonathan Cotteret (mi-lourds). C'est top mais un gars comme Cotteret, heureusement qu'il est à 20 %, ça va qu'il est gentil ! (rires)
Vous avez également eu droit aux conseils de Mohamed Bennama.
Ce fut un grand plaisir pour moi de rencontrer Mohamed Bennama sur ses terres. Lui, c'est une légende de la boxe, un entraîneur très réputé et je suis ravi d'avoir pu bénéficier de ses conseils lors d'une séance.
On imagine que vous serez présent le 22 juin prochain pour le gala du BC Blagnac.
Bien sûr, j'encouragerai les boxeurs blagnacais et notamment le jeune Sirak Hakobyan qui a un beau défi à relever ce soir-là (1).
(1) Il va tenter de décrocher la ceinture WBA Méditerranée des welters face à Romain Nemery.
dan12- Messages : 593
Date d'inscription : 08/08/2016
Age : 74
Localisation : Rodez
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Pour ceux qui veulent lire l'interview de régis Sonnes dans l’équipe d'aujourd'hui.
À quarante-six ans, le nouveau coentraîneur du Stade Toulousain semble avoir déjà vécu plusieurs (en)vies. Son leitmotiv ? Fuir la routine.
TOULOUSE – Régis Sonnes n’a joué que quatre saisons au Stade Toulousain (1993-1997). Mais c’est comme s’il n’en était jamais parti. Revenu au club cet été comme entraîneur, aux côtés d’Ugo Mola, l’ancien troisième-ligne tire sans doute de son riche vécu une formidable capacité d’adaptation. C’est cette carrière originale, émaillée de contre-pieds ou de choix déroutants, que le technicien a accepté de nous conter à l’abri de la bodega du club, plantée au pied du stade Ernest-Wallon.
« Dans quel état avez-vous retrouvé le Stade Toulousain, vingt ans après en être parti ?
Ça m’a surpris. J’ai franchement été ému de retrouver des gars avec qui j’ai partagé des grands moments. Je ne m’attendais pas à ce que ce club soit autant ancré en moi.
Vous êtes né à Auch, avez grandi à Montde-Marsan, joué ou entraîné à Toulouse, à Brive, à Agen, en Espagne, à Bordeaux, en Irlande… Comment vous définiriezvous ?
Je suis gascon. Je porte le béret depuis mes quinze ans.
On vous dit atypique…
J’ai eu un parcours différent, oui. J’ai souvent besoin de nouveaux challenges à relever, de découvertes.
À vingt-trois ans, après deux Brennus décrochés avec le Stade Toulousain (1994, 1995), vous décidez de prendre une année sabbatique pour aller surfer…
Régis Sonnes se dit ému d'avoir retrouvé le Stade Toulousain, dont il fut un joueur il y a plus de vingt ans.
Frédéric Lancelot/ LÉquipe
Ouais, je suis parti vivre la vie de jeune que je n’avais pas eue jusque-là. À huit ans, je m’entraînais déjà tous les jours à la natation. À dix-neuf, je jouais au rugby en première à Mont-de-Marsan. Alors, en 1995, j’ai ressenti le besoin de breaker pour ne pas devenir l’ombre de moimême. J’étais dans l’engagement total depuis trop longtemps.
Et le surf, c’est bon pour se vider la tête ?
C’est avec mon père que j’ai découvert ce sport. Gamin, je passais mes étés avec lui sur les plages de Seignosse (Landes), oùil était maître-nageur. Ensuite, je suis moimême devenu sauveteur sur plage au début des années 1990. J’y faisais les saisons, l’été. En 1996, j’ai eu envie de vivre mon grand moment de surfeur. Je suis donc parti pendant quatre mois entre la Californie et le Mexique avec un pote.
“Je suis à fond derrière le jeu à la toulousaine. C’est une identité forte qu’il faut conserver... Vous savez, même en Irlande, j’ai essayé de familiariser les mecs avec le jeu pratiqué ici
Pas trop dur de revenir au rugby après ça ?
Je m’y suis remis en avril. Mon but était de regagner ma place à Toulouse et d’y conquérir un nouveau titre. J’y suis arrivé. Après, je suis parti à Brive (1997-1998), qui était à l’opposé du concept toulousain. Je voulais savoir si j’arriverais à m’adapter à un autre rugby. À Toulouse, je connaissais tout, j’étais bien, mais cette routine-là finit toujours par me lasser. En fait, il n’y a qu’avec ma femme que je suis fidèle (rires) !
Vous avez aussi arrêté votre carrière professionnelle relativement tôt, à trente et un ans…
Oui, pour créer un club, le Real Soldevilla Campétois (à Campet-et-Lamolère, Landes). En 2003, je suis donc passé d’un dernier match en Top 14 avec Mont-deMarsan en mai à un premier match en quatrième série départementale en septembre ! Vous voyez le truc ? En fait, on avait reconstitué l’équipe cadets et juniors de Mont-de-Marsan quinze ans après. On avait la trentaine, la plupart des mecs se faisaient chier dans des clubs de Fédérale 1 ou 2. On a donc décidé de finir notre vie rugbystique ensemble. Et on a été champion de France de Deuxième Série en 2005.
À ce niveau, vous deviez mettre des tannées à tous vos adversaires, non ?
On en a mis, mais on ne tapait pas au pied, on se l’était interdit. On essayait de trouver des solutions à la main. Il y avait aussi un petit côté universitaire communiste chez nous. Les choix d’équipe nous revenaient, si bien qu’on offrait tous les dimanches à des potes qui venaient du foot l’opportunité de jouer au rugby. Ça nivelait les valeurs.
À quel moment l’envie d’entraîner vous a-t-elle titillé ?
En 2005, quand Agen m’a appelé. Les entraîneurs de l’époque, Christian Lanta et Christophe Deylaud, cherchaient un coach pour la touche. Moi, je bossais alors au conseil général des Landes, je n’avais pas de plans de ce type. Mais j’ai dit O.K. Les deux saisons d’après, j’ai coaché à Narbonne, puis j’ai eu envie de vivre en Espagne.
Pourquoi là-bas ?
Pour connaître autre chose. Pour apporter aussi à mes deux enfants une ouverture d’esprit. Les pauvres, ils en ont chié. Ils ont dû déménager un paquet de fois mais, aujourd’hui, ils sont trilingues, ont des amis partout et savent comment ça vit dans le monde. Je suis resté quatre ans entraîneur là-bas (2008-2012).Deux auprès du CRC Madrid, deux auprès de la sélection.
Quatre ans, c’est aussi la durée de votre bail à Bordeaux-Bègles (2012-2016)…
Encore une bonne expérience. Mais, là aussi, j’ai senti qu’il fallait que je coupe à un moment donné pour prendre de la distance, étudier un autre rugby. Et une opportunité en Irlande s’est présentée.
Un autre coup de cœur ?
Ouais, je l’avais ciblée parce que je connaissais le côté latin, mais pas le côté britannique. En fait, un mec voulait monter un projet de partenariat entre un club amateur irlandais près de Cork, le Bandon RC, et un collège protestant, la Bandon Grammar School. Il cherchait un entraîneur et a sondé Matthew Clarkin (troisième-ligne anglais), que j’avais sous mes ordres à l’UBB. Matthew lui a répondu : “Mais le nôtre, il cherche ça !”
Voilà, ça s’est fait en même pas dix jours.
Racontez-nous vos deux saisons à Bandon…
Difficile au début, parce que j’ai dû y trouver ma place. À un moment, j’ai dit au président : “Écoute, je sais que ce club est ton bébé, mais si tu veux qu’il s’épanouisse, il va falloir que tu le prêtes à d’autres.”
Au final, on a décroché des titres historiques. Comme la Juniors Cup, une sorte de Coupe d’Irlande qui nous opposait parfois aux Espoirs des clubs pros. On a gagné la finale sur la pelouse de Munster devant 3 ou 4 000 spectateurs. Le soir, en rentrant, le bus a traversé le village entièrement décoré et noir de monde. J’en ai encore des frissons.
Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir à Toulouse ?
L’excitation de retrouver le Top 14. Je ressens les mêmes sensations que partout où je suis passé : l’instabilité des débuts, le besoin de me positionner par rapport à un staff déjà en place, l’envie d’amener mon vécu tout en restant à l’écoute des autres.
Qu’est-ce qu’un type qui a autant bourlingué que vous peut apporter à un club à l’identité de jeu aussi affirmée que Toulouse ?
Déjà, je suis à fond derrière le jeu à la Toulousaine. C’est une identité forte qu’il faut conserver. Et je vais m’y atteler en y apportant la touche personnelle que je me suis forgée au travers de mes différentes expériences. Vous savez, même en Irlande, j’ai essayé de familiariser les mecs avec le jeu pratiqué ici. Au départ, j’avais été interloqué par le fait qu’ils préféraient souvent taper au pied plutôt que de négocier des 5 contre 2. J’ai cassé ça. Lors des matches amicaux, je leur ai dit : “On ne tape plus ! Démerdezvous à la main.” Je suis allé à l’extrême.
Et alors ?
Les dirigeants ont voulu savoir ce qui se passait. Je leur ai dit : “Vous m’avez appelé pour quoi ? Pour faire progresser vos gars, non ?”Très vite, ça a adhéré. Quand tu dis aux mecs qu’ils vont gagner des matches en faisant circuler le ballon, en prenant du plaisir, tu les vois davantage à l’entraînement. Et derrière, t’as des résultats. »
EN BREF
RÉGIS SONNES 46 ans. Coentraîneur du Stade Toulousain. Ex-troisième-ligne aile.
? Joueur (1993-2003) Toulouse, Brive, Agen, Mont-de-Marsan.
? Entraîneur (2005-2018) Agen (avants), Narbonne (avants), CRC Madrid (ESP), l'équipe d'Espagne, Bordeaux-Bègles (avants), Bandon (IRL), Toulouse.
À quarante-six ans, le nouveau coentraîneur du Stade Toulousain semble avoir déjà vécu plusieurs (en)vies. Son leitmotiv ? Fuir la routine.
TOULOUSE – Régis Sonnes n’a joué que quatre saisons au Stade Toulousain (1993-1997). Mais c’est comme s’il n’en était jamais parti. Revenu au club cet été comme entraîneur, aux côtés d’Ugo Mola, l’ancien troisième-ligne tire sans doute de son riche vécu une formidable capacité d’adaptation. C’est cette carrière originale, émaillée de contre-pieds ou de choix déroutants, que le technicien a accepté de nous conter à l’abri de la bodega du club, plantée au pied du stade Ernest-Wallon.
« Dans quel état avez-vous retrouvé le Stade Toulousain, vingt ans après en être parti ?
Ça m’a surpris. J’ai franchement été ému de retrouver des gars avec qui j’ai partagé des grands moments. Je ne m’attendais pas à ce que ce club soit autant ancré en moi.
Vous êtes né à Auch, avez grandi à Montde-Marsan, joué ou entraîné à Toulouse, à Brive, à Agen, en Espagne, à Bordeaux, en Irlande… Comment vous définiriezvous ?
Je suis gascon. Je porte le béret depuis mes quinze ans.
On vous dit atypique…
J’ai eu un parcours différent, oui. J’ai souvent besoin de nouveaux challenges à relever, de découvertes.
À vingt-trois ans, après deux Brennus décrochés avec le Stade Toulousain (1994, 1995), vous décidez de prendre une année sabbatique pour aller surfer…
Régis Sonnes se dit ému d'avoir retrouvé le Stade Toulousain, dont il fut un joueur il y a plus de vingt ans.
Frédéric Lancelot/ LÉquipe
Ouais, je suis parti vivre la vie de jeune que je n’avais pas eue jusque-là. À huit ans, je m’entraînais déjà tous les jours à la natation. À dix-neuf, je jouais au rugby en première à Mont-de-Marsan. Alors, en 1995, j’ai ressenti le besoin de breaker pour ne pas devenir l’ombre de moimême. J’étais dans l’engagement total depuis trop longtemps.
Et le surf, c’est bon pour se vider la tête ?
C’est avec mon père que j’ai découvert ce sport. Gamin, je passais mes étés avec lui sur les plages de Seignosse (Landes), oùil était maître-nageur. Ensuite, je suis moimême devenu sauveteur sur plage au début des années 1990. J’y faisais les saisons, l’été. En 1996, j’ai eu envie de vivre mon grand moment de surfeur. Je suis donc parti pendant quatre mois entre la Californie et le Mexique avec un pote.
“Je suis à fond derrière le jeu à la toulousaine. C’est une identité forte qu’il faut conserver... Vous savez, même en Irlande, j’ai essayé de familiariser les mecs avec le jeu pratiqué ici
Pas trop dur de revenir au rugby après ça ?
Je m’y suis remis en avril. Mon but était de regagner ma place à Toulouse et d’y conquérir un nouveau titre. J’y suis arrivé. Après, je suis parti à Brive (1997-1998), qui était à l’opposé du concept toulousain. Je voulais savoir si j’arriverais à m’adapter à un autre rugby. À Toulouse, je connaissais tout, j’étais bien, mais cette routine-là finit toujours par me lasser. En fait, il n’y a qu’avec ma femme que je suis fidèle (rires) !
Vous avez aussi arrêté votre carrière professionnelle relativement tôt, à trente et un ans…
Oui, pour créer un club, le Real Soldevilla Campétois (à Campet-et-Lamolère, Landes). En 2003, je suis donc passé d’un dernier match en Top 14 avec Mont-deMarsan en mai à un premier match en quatrième série départementale en septembre ! Vous voyez le truc ? En fait, on avait reconstitué l’équipe cadets et juniors de Mont-de-Marsan quinze ans après. On avait la trentaine, la plupart des mecs se faisaient chier dans des clubs de Fédérale 1 ou 2. On a donc décidé de finir notre vie rugbystique ensemble. Et on a été champion de France de Deuxième Série en 2005.
À ce niveau, vous deviez mettre des tannées à tous vos adversaires, non ?
On en a mis, mais on ne tapait pas au pied, on se l’était interdit. On essayait de trouver des solutions à la main. Il y avait aussi un petit côté universitaire communiste chez nous. Les choix d’équipe nous revenaient, si bien qu’on offrait tous les dimanches à des potes qui venaient du foot l’opportunité de jouer au rugby. Ça nivelait les valeurs.
À quel moment l’envie d’entraîner vous a-t-elle titillé ?
En 2005, quand Agen m’a appelé. Les entraîneurs de l’époque, Christian Lanta et Christophe Deylaud, cherchaient un coach pour la touche. Moi, je bossais alors au conseil général des Landes, je n’avais pas de plans de ce type. Mais j’ai dit O.K. Les deux saisons d’après, j’ai coaché à Narbonne, puis j’ai eu envie de vivre en Espagne.
Pourquoi là-bas ?
Pour connaître autre chose. Pour apporter aussi à mes deux enfants une ouverture d’esprit. Les pauvres, ils en ont chié. Ils ont dû déménager un paquet de fois mais, aujourd’hui, ils sont trilingues, ont des amis partout et savent comment ça vit dans le monde. Je suis resté quatre ans entraîneur là-bas (2008-2012).Deux auprès du CRC Madrid, deux auprès de la sélection.
Quatre ans, c’est aussi la durée de votre bail à Bordeaux-Bègles (2012-2016)…
Encore une bonne expérience. Mais, là aussi, j’ai senti qu’il fallait que je coupe à un moment donné pour prendre de la distance, étudier un autre rugby. Et une opportunité en Irlande s’est présentée.
Un autre coup de cœur ?
Ouais, je l’avais ciblée parce que je connaissais le côté latin, mais pas le côté britannique. En fait, un mec voulait monter un projet de partenariat entre un club amateur irlandais près de Cork, le Bandon RC, et un collège protestant, la Bandon Grammar School. Il cherchait un entraîneur et a sondé Matthew Clarkin (troisième-ligne anglais), que j’avais sous mes ordres à l’UBB. Matthew lui a répondu : “Mais le nôtre, il cherche ça !”
Voilà, ça s’est fait en même pas dix jours.
Racontez-nous vos deux saisons à Bandon…
Difficile au début, parce que j’ai dû y trouver ma place. À un moment, j’ai dit au président : “Écoute, je sais que ce club est ton bébé, mais si tu veux qu’il s’épanouisse, il va falloir que tu le prêtes à d’autres.”
Au final, on a décroché des titres historiques. Comme la Juniors Cup, une sorte de Coupe d’Irlande qui nous opposait parfois aux Espoirs des clubs pros. On a gagné la finale sur la pelouse de Munster devant 3 ou 4 000 spectateurs. Le soir, en rentrant, le bus a traversé le village entièrement décoré et noir de monde. J’en ai encore des frissons.
Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir à Toulouse ?
L’excitation de retrouver le Top 14. Je ressens les mêmes sensations que partout où je suis passé : l’instabilité des débuts, le besoin de me positionner par rapport à un staff déjà en place, l’envie d’amener mon vécu tout en restant à l’écoute des autres.
Qu’est-ce qu’un type qui a autant bourlingué que vous peut apporter à un club à l’identité de jeu aussi affirmée que Toulouse ?
Déjà, je suis à fond derrière le jeu à la Toulousaine. C’est une identité forte qu’il faut conserver. Et je vais m’y atteler en y apportant la touche personnelle que je me suis forgée au travers de mes différentes expériences. Vous savez, même en Irlande, j’ai essayé de familiariser les mecs avec le jeu pratiqué ici. Au départ, j’avais été interloqué par le fait qu’ils préféraient souvent taper au pied plutôt que de négocier des 5 contre 2. J’ai cassé ça. Lors des matches amicaux, je leur ai dit : “On ne tape plus ! Démerdezvous à la main.” Je suis allé à l’extrême.
Et alors ?
Les dirigeants ont voulu savoir ce qui se passait. Je leur ai dit : “Vous m’avez appelé pour quoi ? Pour faire progresser vos gars, non ?”Très vite, ça a adhéré. Quand tu dis aux mecs qu’ils vont gagner des matches en faisant circuler le ballon, en prenant du plaisir, tu les vois davantage à l’entraînement. Et derrière, t’as des résultats. »
EN BREF
RÉGIS SONNES 46 ans. Coentraîneur du Stade Toulousain. Ex-troisième-ligne aile.
? Joueur (1993-2003) Toulouse, Brive, Agen, Mont-de-Marsan.
? Entraîneur (2005-2018) Agen (avants), Narbonne (avants), CRC Madrid (ESP), l'équipe d'Espagne, Bordeaux-Bègles (avants), Bandon (IRL), Toulouse.
philou45- Messages : 22
Date d'inscription : 23/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Un article qui loue le travail des entraîneurs
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/coupes-d-europe2/actualites/a-toulouse-ugo-mola-enfin-prophete-en-son-pays-936701
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/coupes-d-europe2/actualites/a-toulouse-ugo-mola-enfin-prophete-en-son-pays-936701
guyd- Messages : 289
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 77
Localisation : Toulouse
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Un sacré bonhomme nous quitte.
Petite revue de presse
https://drive.google.com/file/d/1-V5L4fouUBQSWs3C1ma_q2K6-61r9OPX/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-_-qsckwF7YSQFg3uk248bCYJ9smmfMn/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-dyIb9eUNE17j59pLj5CVbGtoOWE3B_G/view?usp=drivesdk
Petite revue de presse
https://drive.google.com/file/d/1-V5L4fouUBQSWs3C1ma_q2K6-61r9OPX/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-_-qsckwF7YSQFg3uk248bCYJ9smmfMn/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-dyIb9eUNE17j59pLj5CVbGtoOWE3B_G/view?usp=drivesdk
guyd- Messages : 289
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 77
Localisation : Toulouse
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
guyd a écrit:Un sacré bonhomme nous quitte.
Petite revue de presse
https://drive.google.com/file/d/1-V5L4fouUBQSWs3C1ma_q2K6-61r9OPX/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-_-qsckwF7YSQFg3uk248bCYJ9smmfMn/view?usp=drivesdk
https://drive.google.com/file/d/1-dyIb9eUNE17j59pLj5CVbGtoOWE3B_G/view?usp=drivesdk
Tes documents sont privés.
Mimi ouistiti- Messages : 364
Date d'inscription : 22/06/2016
Re: Le staff: U.Mola, R.Sonne, W.Servat, J.Bouilhou, C.Poitrenaud
Et là, c'est bon?
guyd- Messages : 289
Date d'inscription : 22/06/2016
Age : 77
Localisation : Toulouse
Mimi ouistiti- Messages : 364
Date d'inscription : 22/06/2016
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